La petite taiseuse est un livre sur lequel je suis tombée en cherchant des livres sur la surdité dans le moteur de recherche de ma médiathèque locale.
Ce livre est sorti dans les résultats de recherche, et sans chercher à en savoir plus, je l’ai emprunté.
Et j’ai découvert à la lecture qu’il n’a rien à voir avec la perte auditive, en fait.
Je vous en parle quand même parce que c’est un petit bijou.
Une histoire très poétique, des dessins tout en finesse et en douceur qui m’ont un peu rappelé le trait d’Aliki dans Deux grand amis.
C’est l’histoire d’un village, et d’un moulin. Le meunier et le village ne communiquent pas. Jusqu’à ce que la vieille dame qui nourrit le meunier, en lui apportant un panier garni tous les matins, meure. Et là, c’est une petite fille qui prend la relève. Une petite fille que personne n’a jamais entendu parler.
C’est une histoire de préjugés qui enferment et s’envolent, portés par le Vent qui devient un véritable personnage.
Ce n’est pas une histoire de surdité, ou même d’audition, mais bien une histoire d’écoute, où la parole comme le silence sont sources d’émotions.
Je partage quelques photos ainsi qu’un petit peu de texte pour vous donner envie de découvrir cette petite histoire pour enfants et pour adultes, qui est certes mignonne mais qui va loin en profondeur. Et qui termine en beauté sur cette phrase :
« Et le pain, le jour suivant, ne fut pas moins bon. »